Affichage des articles dont le libellé est Laisney. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Laisney. Afficher tous les articles

mercredi 25 janvier 2017

Vincent Laisney, En lisant en écoutant. Lectures en petit comité, de Hugo à Mallarmé

Vincent Laisney
En lisant en écoutant 
Lectures en petit comité, de Hugo à Mallarmé
Les Impressions Nouvelles
Réflexions faites 
2017


Présentation de l'éditeur
Cet ouvrage s’intéresse à un phénomène capital, quoique méconnu, de l’histoire littéraire du XIXe siècle : la lecture à haute voix en petit comité. De Lamartine à Gide en passant par Stendhal, Hugo, Flaubert, Rimbaud et Mallarmé, tous les écrivains ont essayé leurs œuvres devant un petit parterre d’amis et de confrères. Maillon oublié de la chaîne du livre, cette phase test est une étape importante, voire déterminante, dans le processus de création littéraire. Un tableau de Théo van Rysselberghe intitulé Une Lecture (1903) forme le point de départ de l’enquête.
Pourquoi lit-on ? Que lit-on? Pour qui lit-on ? L’auteur s’efforce de répondre à toutes ces questions en puisant dans une documentation variée (correspondances, journaux intimes, souvenirs littéraires, articles périodiques, etc.).
Érudit, l’ouvrage n’a pourtant rien d’académique. Il se présente sous la forme de 80 petits chapitres qui sont autant de pièces du puzzle de la lecture. Une fois n’est pas coutume, l’auteur raconte son enquête en même temps qu’il la mène. Chapitre après chapitre, le lecteur partage ses tâtonnements, ses découvertes, ses échecs – sa satisfaction enfin, quand le phénomène de la lecture littéraire en petit comité est redevenu visible.
Vincent Laisney, agrégé de lettres modernes et docteur ès lettres, est maître de conférences et directeur adjoint du département de langues étrangères appliquées à l’Université de Paris-Ouest – Nanterre-La Défense. Spécialiste du romantisme français et des sociabilités littéraires du XIXe siècle, il est l’auteur de nombreux articles et de trois ouvrages : L’Arsenal romantique. Le salon de Charles Nodier, 1824-1834 (Honoré Champion, 2002) ; Le Miroir et le chemin (en tant que coordinateur, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2006) ; L’Âge des cénacles. Confraternités littéraires et artistiques aux XIXe siècle (en collaboration avec A. Glinoer, Fayard, 2013).





samedi 12 octobre 2013

Anthony Glinoer et Vincent Laisney, L'âge des cénacles. Confraternités littéraires et artistiques au XIXe siècle

Anthony Glinoer
Vincent Laisney
L'âge des cénacles
Confraternités littéraires et artistiques au XIXe siècle
Fayard
2013

Présentation de l'éditeur
Le mot « cénacle » n’évoque plus aujourd’hui qu’un groupuscule d’initiés ourdissant quelque complot. Il n’en allait pas de même au XIXe siècle où l’on désignait par ce terme un petit cercle d’écrivains et d’artistes rassemblés autour d’une figure charismatique, occupés à poser, à huis clos, les jalons de l’Art de demain. Encensé par les uns et raillé par les autres, le cénacle offrait une alternative aux tentations de la mondanité, de l’académisme, du mercantilisme et du journalisme. Des soirées de Hugo aux Mardis de Mallarmé en passant par les Samedis de Leconte de Lisle et le cercle des Nabis, il est devenu la sociabilité de référence des écrivains et des artistes qui désiraient fonder un mouvement. Après l’époque des « salons littéraires » et avant l’ère des « groupes d’avant-garde », le XIXe siècle s’impose comme « l’âge des cénacles ».  
Elaboré à partir d’un vaste corpus de correspondances, de journaux intimes, d’articles de presse, de satires, de romans ou encore de poèmes, ce livre cerne les contours du cénacle à la fois comme phénomène historique, objet sociologique et figure de l’imaginaire. Au fil des pages, le lecteur croisera les grands noms de la peinture et de la littérature françaises du XIXe siècle (Hugo, Stendhal, Balzac, Courbet, Flaubert, Baudelaire, Manet, Zola, Verlaine, Mallarmé) et s’immergera dans les mouvements littéraires et artistiques qui l’ont marqué (romantisme, réalisme, Parnasse, naturalisme, impressionnisme, symbolisme).   
En somme, à travers le prisme du cénacle, c’est tout le XIXe siècle que les auteurs éclairent d’un jour nouveau en montrant qu’il fut moins le siècle des génies solitaires que celui des grandes aventures collectives.

Anthony Glinoer est professeur agrégé à l’Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur l’histoire de l’édition et la sociologie du littéraire. Ses publications récentes comprennent : Imaginaires de la vie littéraire (P.U. Rennes, 2012, direction avec Björn-Olav Dozo et Michel Lacroix), Bohème sans frontière (P.U. Rennes, 2010, direction avec Pascal Brissette), La littérature frénétique (P.U.F., 2009), La querelle de la camaraderie littéraire (Droz, 2008) et Naissance de l’Éditeur (Les impressions nouvelles, 2005, avec Pascal Durand). Il est actuellement président de l’Association canadienne des études francophones du XIXe siècle.
Vincent Laisney est Maître de conférences à l’Université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense. Spécialiste du romantisme et des sociabilités littéraires, il est l’auteur de L’Arsenal romantique : le salon de Charles Nodier (1824-1834) (Champion, 2002), et de nombreux articles sur la question des cénacles littéraires et artistiques.