écouter: Hugo Clémot, La philosophie d'après le cinéma. Une lecture de la Projection du monde de Stanley Cavell
avec la participation d'Arnaud Desplechin
La suite dans les idées par Sylvain Bourmeau, 24.05.2014
Hugo Clémot
La philosophie d'après le cinéma
Une lecture de la Projection du monde de Stanley Cavell
P.U.Rennes
2014
Présentation de l'éditeur
L'influence de Stanley Cavell sur plusieurs réalisateurs contemporains
(Jacques Audiard, Emmanuel Bourdieu, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Arnaud
Desplechin, Terrence Malick, Claire Simon, notamment) est connue. Grâce
au travail précurseur de Sandra Laugier, son œuvre est bien traduite et
diffusée en France. On connaît moins cependant l’importance de Stanley
Cavell pour la pensée anglo-saxonne du cinéma et l’on ignore en général
que son chef-d’œuvre « cinématographique », La projection du monde, est
une référence incontournable de la très dynamique "film-philosophy" ou "philosophie d’après le cinéma" telle qu’elle est pratiquée dans des œuvres récentes comme On Film (2002 ; 2008) de Stephen Mulhall, Film as Philosophy. Essays on Cinema after Wittgenstein after Cavell (2005) de Rupert Read et Jerry Goodenough ou encore New Philosophies of Film. Thinking Images (2011) de Robert Sinnerbrink.
Partant de la conviction qu’on ne peut pas vraiment comprendre les œuvres ultérieures de Cavell sur le cinéma sans avoir bien compris La projection du monde et du constat que cette œuvre n’a pas encore reçu en France l’accueil qu’elle mérite, ce livre fait le pari que la pensée cinématographique de Stanley Cavell est à notre portée si l’on fait l’effort de la lire lentement et patiemment. Il propose donc une lecture détaillée de La projection du monde éclairée par ses sources wittgensteiniennes et par l’ensemble de l’œuvre philosophique de Cavell.
Partant de la conviction qu’on ne peut pas vraiment comprendre les œuvres ultérieures de Cavell sur le cinéma sans avoir bien compris La projection du monde et du constat que cette œuvre n’a pas encore reçu en France l’accueil qu’elle mérite, ce livre fait le pari que la pensée cinématographique de Stanley Cavell est à notre portée si l’on fait l’effort de la lire lentement et patiemment. Il propose donc une lecture détaillée de La projection du monde éclairée par ses sources wittgensteiniennes et par l’ensemble de l’œuvre philosophique de Cavell.
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