Kaoutar Harchi
Je n'ai qu'une langue et ce n'est pas la mienne
Des écrivains à l'épreuve
Préface de Jean-Louis Fabiani
Pauvert
2016
Présentation de l'éditeur
Suffit-il
d’écrire dans la langue de Molière pour être reconnu comme un
« écrivain français » ? Ou la littérature entretient-elle, en France, un
rapport trop étroit avec la nation pour que ce soit si simple ?
Amoureuse de sa langue, la France en est aussi jalouse. Pour tous ceux
qui l’ont en partage ailleurs dans le monde, elle devient alors un objet
de lutte, de quête et de conquête.
Retraçant les carrières de cinq écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Assia Djebar, Rachid Boudjedra, Kamel Daoud et Boualem Sansal), Kaoutar Harchi révèle qu’en plus de ne s’obtenir qu’au prix d’authentiques épreuves, la reconnaissance littéraire accordée aux écrivains étrangers n’est que rarement pleine et entière. Car si la qualité du style importe, d’autres critères, d’ordre extra-littéraire, jouent un rôle important.
Souvent pensée en termes de talent, de don, de génie, la littérature n’est-elle pas, aussi, une question politique ?
Retraçant les carrières de cinq écrivains algériens de langue française (Kateb Yacine, Assia Djebar, Rachid Boudjedra, Kamel Daoud et Boualem Sansal), Kaoutar Harchi révèle qu’en plus de ne s’obtenir qu’au prix d’authentiques épreuves, la reconnaissance littéraire accordée aux écrivains étrangers n’est que rarement pleine et entière. Car si la qualité du style importe, d’autres critères, d’ordre extra-littéraire, jouent un rôle important.
Souvent pensée en termes de talent, de don, de génie, la littérature n’est-elle pas, aussi, une question politique ?
extrait
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