Les industries créatives en regard des industries culturelles
Philippe Bouquillion, Bernard Miège & Pierre Moeglin
PUG
2013
Présentation de l'éditeur
Sur une grande partie de la planète, la question des industries
créatives est désormais inscrite à l'agenda des politiques publiques des
collectivités territoriales, des Etats et des grandes organisations
internationales. Et pourtant, les réalisations auxquelles elles ont
donné lieu n'ont pas connu que des succès depuis leur émergence, en
Grande-Bretagne, au milieu des années quatre-vingt-dix. Quant aux
justificatifs avancés pour les soutenir, émanant suivent d'experts ou de
publicistes, ils méritent pour le moins d'élire discutés.
Les auteurs ont choisi d'appréhender ces nouvelles industries sous l'angle des industries culturelles et médiatiques, dont ils sont des spécialistes, et dont les traits spécifiques remontant à plus de deux siècles se sont renforcés depuis quarante ans. Cette grille de lecture les conduit à tester la consistance des filières en place. (livre, musique enregistrée. cinéma et audiovisuel, information de presse) à identifier deux filières nouvelles (les jeux vidéo et l'info-médiation), et à envisager les transversalités avec les autres filières composant les industries créatives (mode, biens de luxe. artisanat d'art, etc.), ainsi qu'avec certaines autres branches industrielles en cours de "culturisation" Ils montrent que trois paradigmes jouent un rôle central dans les mutations en cours : convergence, collaboration et création et ils imputent l'essentiel de ces mutations à l'expansion récente et brutale des géants mondiaux de la communication, positionnés au niveau de l'intermédiation, entre la conception-production des produits et leur consommation, sans pour autant offrir des contenus culturels et informationnels nouveaux.
Simples mutations ou bouleversements de grande ampleur ? Toujours est-il que la thèse de cet ouvrage est que les changements en cours s'inscrivent dans un mouvement d'industrialisation des biens symboliques qui s'étend au-delà des activités culturelles reconnues.
Les auteurs ont choisi d'appréhender ces nouvelles industries sous l'angle des industries culturelles et médiatiques, dont ils sont des spécialistes, et dont les traits spécifiques remontant à plus de deux siècles se sont renforcés depuis quarante ans. Cette grille de lecture les conduit à tester la consistance des filières en place. (livre, musique enregistrée. cinéma et audiovisuel, information de presse) à identifier deux filières nouvelles (les jeux vidéo et l'info-médiation), et à envisager les transversalités avec les autres filières composant les industries créatives (mode, biens de luxe. artisanat d'art, etc.), ainsi qu'avec certaines autres branches industrielles en cours de "culturisation" Ils montrent que trois paradigmes jouent un rôle central dans les mutations en cours : convergence, collaboration et création et ils imputent l'essentiel de ces mutations à l'expansion récente et brutale des géants mondiaux de la communication, positionnés au niveau de l'intermédiation, entre la conception-production des produits et leur consommation, sans pour autant offrir des contenus culturels et informationnels nouveaux.
Simples mutations ou bouleversements de grande ampleur ? Toujours est-il que la thèse de cet ouvrage est que les changements en cours s'inscrivent dans un mouvement d'industrialisation des biens symboliques qui s'étend au-delà des activités culturelles reconnues.
Philippe Bouquillion (université Paris-Nord, Labsic), Bernard Miège
(université Grenoble Alpes, Gresec) et Pierre Moeglin (université
Paris-Nord, Labsic), sont tous trois professeurs de sciences de
l'information et de la communication. Auteurs de nombreux travaux
entrant dans le cadre de l'économie politique (critique) de la
communication, et portant sur les industries culturelles et le
développement des Tic, ils conduisent depuis 4 ans des recherches sur
les industries créatives dont cet ouvrage est issu.
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