Yannick Bréhin
Minimal et Pop Art
Socio-esthétique des avant-gardes artistiques
Éditions du Croquant
2013
L’art contemporain est un domaine d’investigation peu
fréquenté par les sociologues. Quant aux historiens de l’art, ils
privilégient des objets plus consacrés, évitant ainsi le risque de
célébrer une expression artistique disqualifiée. L’indifférence des uns
et des autres laisse ainsi le champ libre à une critique d’art «
intéressée », qui ne cesse d’encenser la liberté créatrice d’une
expression qui échapperait aux contraintes sociales, historiques et
temporelles.
Contre ce refus d’historicisation et de contextualisation, ce livre tente de situer cette production artistique dans le cours de l’histoire de l’art et d’expliciter les conditions sociales de production des œuvres et des artistes. Il analyse les logiques esthétiques et sociales qui expliquent l’émergence des avant-gardes Pop et Minimale au cours des années 1960. Il examine la fabrique de la valeur artistique, les mécanismes de reconnaissance des artistes mais aussi la genèse des dispositions esthétiques et les logiques de prise de position des artistes dans l’espace des possibles artistiques. Déroulant le fil de l’histoire de l’art des années 1960 aux États-Unis et en Europe, il défend une socio-esthétique des avant-gardes artistiques qui associe analyse interne et externe.
Les non-spécialistes de l’art contemporain y trouveront un guide permettant de décoder un univers particulièrement hermétique. Les connaisseurs y trouveront des arguments en faveur d’une légitimation de cette création contemporaine.
Yannick Bréhin est docteur en esthétique et sciences de
l’art. Il enseigne et a enseigné, notamment à l’Université de Paris
8-Saint-Denis, l’histoire des théories esthétiques et de la philosophie
de l’art, l’histoire de l’art, la sociologie du marché de l’art et la
sociologie des goûts et des habitudes alimentaires.
Contre ce refus d’historicisation et de contextualisation, ce livre tente de situer cette production artistique dans le cours de l’histoire de l’art et d’expliciter les conditions sociales de production des œuvres et des artistes. Il analyse les logiques esthétiques et sociales qui expliquent l’émergence des avant-gardes Pop et Minimale au cours des années 1960. Il examine la fabrique de la valeur artistique, les mécanismes de reconnaissance des artistes mais aussi la genèse des dispositions esthétiques et les logiques de prise de position des artistes dans l’espace des possibles artistiques. Déroulant le fil de l’histoire de l’art des années 1960 aux États-Unis et en Europe, il défend une socio-esthétique des avant-gardes artistiques qui associe analyse interne et externe.
Les non-spécialistes de l’art contemporain y trouveront un guide permettant de décoder un univers particulièrement hermétique. Les connaisseurs y trouveront des arguments en faveur d’une légitimation de cette création contemporaine.
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