dimanche 3 mai 2015

L'Oeuvre de l'esprit en question(s). Un exercice de qualification, Sous la direction de A. Bensamoun, F. Labarthe et A. Tricoire

 
L'Oeuvre de l'esprit en question(s)
Un exercice de qualification
Sous la direction de A. Bensamoun, F. Labarthe et A. Tricoire
Mare & Martin
2015

Présentation de l'éditeur
L’oeuvre de l’esprit est l’objet du droit d’auteur, la condition d’accès à la protection par ce droit spécial, sésame qui permet au créateur de bénéficier de prérogatives fortes et exorbitantes du droit commun. C’est particulièrement vrai en droit français, lequel se veut a priori protecteur de l’auteur. On parle de droit d’auteur « à la française », in favorem auctoris. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’un droit de l’oeuvre - à l’image du droit des biens -, mais d’un droit d’auteur… de l’auteur ? On pourrait toutefois s’interroger sur la pertinence de cette approche théorique, que certains qualifient de dogmatique. Résiste-t-elle d’ailleurs lorsqu’on la confronte aux faits ?
À l’heure où l’on protège par ce droit non plus seulement un tableau, une sculpture, un roman, mais aussi un logiciel, un boulon, une cabine de douche, une boîte à oeufs, un modèle vestimentaire…, l’auteur est-il bien au centre de toutes les attentions et les critères d’accès à la protection sont-ils toujours ceux retenus et enseignés, une création de forme originale ? Ou faut-il réinventer la définition juridique de l’oeuvre ?

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